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Friconfits : Le drôle de rêve de mme Asperge et de m. Radis (Petites histoires faciles)

Pour les plus jeunes : une histoire courte de la série « Les Friconfits » à se faire raconter et à mimer.
Avec des illustrations que vous pouvez colorier.

Texte : Ann Rocard

Illustrations : Jeanne Parello-Marneix

Tous droits réservés. Reproduction autorisée à titre privé.


LES FRICONFITS


Le drôle de rêve de madame Asperge et de monsieur Radis - Ann Rocard


Illustrations de Jeanne Parello-Marneix

Au pays de Kirouli, les Friconfits ne sortent que la nuit.

Monsieur Radis est tout petit, tout rikiki.
Il aimerait être aussi haut que madame Asperge.
« Oh, ça oui », dit monsieur Radis d’une petite voix.



Madame Asperge est très très grande.
D’ailleurs les Friconfits la montrent parfois du doigt :
« Quelle grande asperge, celle-là ! »
Madame Asperge ne répond pas.
Elle aimerait tant ressembler à monsieur Radis :
« Oh, ça oui ! »



Un jour, le soleil brille et les Friconfits sont endormis.
Madame Asperge et monsieur Radis font un rêve, un drôle de rêve.

Monsieur Radis se met à grandir, grandir, grandir…
Il devient aussi gros et aussi grand
que l’énorme madame Citrouille.



« Que que que… Que se passe-t-il ? bafouille madame Citrouille.
Que se passe-t-il, nom d’un sou-sou… nom d’un sourcil ?
- RIEN DU TOUT ! » dit monsieur Radis d’une grosse voix.
Madame Citrouille se rendort aussitôt
Mais la voix de monsieur Radis résonne tellement fort
qu’il se bouche les oreilles et tremble sans arrêt.




Pendant ce temps, madame Asperge rapetisse, rapetisse…
Dans le potager, elle se sent minuscule
à côté du gigantesque monsieur Radis.
Et elle murmure :
« Attention à vos pieds ! Il ne faut pas m’écraser… »



Enfin, le soleil met son pyjama et les étoiles clignent des yeux.
Les Friconfits bâillent à qui mieux mieux.
Madame Asperge sourit et se penche vers monsieur Radis :
« J’ai fait un drôle de rêve.
- Moi aussi », dit monsieur Radis, tout content d’être réveillé.
Hop ! Il saute sur l’épaule de madame Asperge
qui s’éloigne en chantonnant sur le chemin :
« Tout est bien qui finit bien ! »